Nora, When the Future comes... {7 ans seulement!}

Aujourd'hui était le jour de l'organisation, si je peux le nommer ainsi. C'était le jour où je devais réunir toutes les informations sur cet établissement, la maison des Demoiselles de Versailles. Elles ont besoin d'un bon enseignement, de bons repères. Si elles n'en ont pas, je ne vois pas comment elles peuvent sortir de cette maison... En demoiselles irresponsables, ignorantes, certes...

Il fallait donc que je rende une petite visite aux maîtresses. Elles étaient, depuis le début, sensées faire travailler leurs élèves. J'espérais que tout allait bien se passer, sans problème. Avoir au moins de bonnes nouvelles. Aujourd'hui serait le premier rendez-vous. Le premier conseil. Heureusement que le roi n'était pas là. Je me demandais bien si nous aurions des problèmes.

Pendant que je réfléchissais, j'étais en train de faire ma toilette. Une fois celle-ci achevée, je m'habillai avec entrain. Il fallait que je me dépêche: le rendez-vous était déjà prévu hier et nous avions fixé l'heure à laquelle nous nous rencontrions. Je me faisais aider par ma demoiselle d'honneur. C'était une très bonne amie, bien aimable. Elle me disait quelque chose, je ne savais pas quoi, mais quelque chose...

Elle m'accompagnais ensuite dans la salle de conseil. Je vis que toutes les maîtresses étaient réunies. Elles avaient l'air impatientes. L'une d'entre elles avança vers moi et dit alors:

- Nous nous faisions un sang d'ancre! Nous pensions que vous vous étiez noyée lors de votre toilette ou tout simplement que vous étiez morte... Mais allez-y, installez vous. Nous sommes soulagées...

Je demandais à la suite à ma dame de compagnie de me libérer. Elle me fit la révérence et referma la porte derrière moi.

- Vous voyez maintenant bien que non, très chères. Je suis belle et bien vivante! Comment allez-vous ce matin, demandais-je avec enthousiasme. Si vous voulez savoir, je me porte bien. Je suis désolée de vous avoir fait attendre, mais c'est maintenant l'heure officielle du conseil. Je vous prie de répondre à mes questions, ou tout simplement de m'expliquer comment avance votre classe.

J'attendais donc patiemment les réponses.


Ce rp n'est pas très long, j'avoue, je peux en montrer un autre encore.
Tout les gens étaient là. Le roi, les maîtresses, les élèves et les parents. Moi également. J'étais la directrice de l'école des Demoiselles de Versailles. Et j'avais une grande amitié pour le roi. Grâce à lui, j'ai pu ouvrir l'école. Grâce à son aide, j'ai pu la construire. Et là, aujourd'hui, elle allait officiellement s'ouvrir. J'étais angoissée, excitée et heureuse à la fois. J'avais les joues rouges et la robe Bleue que je portais devenait lourde. Mais je ne m'en souciait guère.

Arrivée à l'entrée de l'école, j'étais encore plus angoissée. J'étais stressée maintenant. Comme si... Comme si. Tout le monde, les demoiselles, les maîtresses, les élèves et les parents étaient réunis, comme annoncé tout à l'heure. J'avançais vers le roi et réfléchissais à mon grand discourt. Ou petit, on verra bien.

-C'est l'heure. Me dit-il.
-Très bien, lui répondis-je.

J'allais vers les escaliers de l'école pour me lever à la pointe des pieds, pour voir tout le monde. Oh oui, il y avait du monde. J'appelais les deux maîtresses à côté de moi. Elles aussi devaient faire un discourt.

-Bonjour. Vous allez bien? demandais-je. Je suis angoissée.

Pire. Le roi me rejoignit pour faire un petit discourt.

-Bonjour mesdames, mesdemoiselles et monsieur. Aujourd'hui est un grand jour. C'est l'ouverture de l'école des Demoiselles de Versailles. Nous offrons la possibilité aux nouvelles Demoiselles d'apprendre la musique, et tout le reste. Vous ne les reverrez plus avant leur âge de vingt ans à moins qu'une bêtise se produise de leur part. Merci aux personnes ayant inscrit leur fille dans cette école. Votre fille sera aussi bien élevée au sein de l'école.

Puis, ce fut tout de sa part. Ce qu'il avait dit était ce que j'aurais annoncé. Et j'allais le dire. Le Roi se poussa pour me laisser la place et j'y passais sans hésitation.

-Bonjour chers parents et élèves. Comme disais notre grand Roi, aujourd'hui est un grand jour. L'école ouvre son portail. L'école fait son ouverture. Vos filles seront bien élevées, elles apprendront bien grâce aux maîtresses qui feront leur travail. Votre fille restera jusqu'à leur 20 ans pour rejoindre le Petit Trianon. Vous pourrez la revoir pendant quelques heures avant qu'elles partent définitivement. Nous offriront aussi la possibilité de choisir si elles veulent faire partie de la courre. Voilà ce que je voulais dire. Mais il y a aussi les maîtresses. Il y a madame de Maisonblanche, qui s'occupera des Oranges, les plus jeunes élèves, Madame de Marguez, qui s'occupera des Roses, des élèves un peu plus âgées, Madame de Montarainoux, qui s'occupera des Violettes, des élèves de l'âge de 15 16 ans, et Madame de Linage qui s'occupera des élèves les plus âgées. Merci d'avoir inscrit vos filles dans cette école. Pas d'inquiétude, elles s'habitueront à leur espace.
Merci à vous!

Ou encore ça

Je vis de plus en plus de personnes arriver, mais il y avait toujours deux maîtresses manquantes pour le partage des classes. Je m'inquiétais de plus en plus et le roi ne m'avait rien dit. Je n'osais pas lui demander, mais il le fallait bien. Le roi avait l'aire d'attendre quelque chose. Mais quoi? Les minutes de silences nons complêtement achevées, je demandais:-Votre noblesseté. Je m'inquiette ainsi car personne n'apparaît pour remplacer...

Quelqu'un me coupa, quelqu'un qui arrivait par l'arrière de l'école. Qui était-ce donc? Une jeune femme. Elle arrivait en courent, et, le roi, assit sur une chaise royale, regarda derrière lui et se leva d'un seul coup en disant:

-Nous avons eu un petit imprévu: l'ancienne maîtresse des Vertes est morte de la tuberculose, c'est pourquoi j'ai pris la libre decision de la remplacer par ma nièce, mademoiselle Agame de Bantry-Rosée. Mademoiselle, c'est à vous de parler.

Ah... Alors Marie-Anne, ma très chère amie était donc morte. Je versais une larme chaude sur ma joue puis l'essuya, il ne fallait pas que je me laisse faire. Ainsi donc, ce serait cette ravissante jeune demoiselle qui allait la remplaçer, jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus? Je ne la connaissais même pas! Bon oui... J'étais un peu méchante, pour le coup... Je n'étais même pas au courent! Et sa Majesté Royale n'avait même pas osé ouvrire sa bouche faite de sang Royal! Non mais je révais...

-Chère demoiselles, comme son Altesse vient de vous l'annoncer, je suis votre nouvelle maîtresse, pour vous les Vertes...Jeunes Vertes, sachez que tout au long de cette année je m'efforcerais de faire de vous de parfaite jeune femmes pour votre entrée à la Cour : étiquette, danse, histoire, théatre...etc feront parti de votre programme " demoisele de Versailles.
Vous êtes l'élite de notre Maison et son Altesse, Madame et moi comptont beaucoup sur vous pour nous faire honneur ! Sur ce, je vous laisse pour vous retrouver tout à l'heure afin de vous faire une visite complète de votre nouvelle demeure.

Madame était donc moi? Je fus prise par un coup de coeur. Cette petite avait donc un respect envers les gens et s'exprimait de mannière correcte. Elle avait parfaitement l'art du charisme, même si l'on apperçevait des hésitations dans son fisage. Elle avait même préparé son discourt à l'avance. La foule avait même écouté attentivement après l'introduction du Roi. J'espérais également qu'une remplaçante serait là pour les Violettes, car j'avais des doutes sur Ma collègue, Eléonore.

-Votre Majesté, y aura-t-il une remplaçante pour la classe de la couleur Violette, demandais-je.

Lui regardait ailleurs en me répondant:

-Oui oui, ne vous inquiétez pas! Cette jeune est juste en retard...

Une autre nouvelle! Ahhh...

-Merci, lui répondis-je en faisant la révérence.

Il sourrit et me dit:

-Ne m'appellez plus comme ça! Nous sommes amis très chère!

Je ne rougis pas, comparé à certaines nobles. Nous étions des amis! Cela n'avait rien à voir au fond du coeur...

Voilà ^^